lundi 22 octobre 2007

Aventuriers fatigués cherchent coin de paradis - 2eme partie






On a vraiment hâte d’aller se poser quelques jours au bord de la mer des Caraïbes donc on se précipite vers le Yucatán et ses sites Maya : Uxmal et Chitchen Itza. Le Yucatán nous rappelle que le Mexique est un pays touristique, ce que nous avions franchement oublié pendant nos pérégrinations ! ! ! !

On se sent plus en vacances et moins en voyage. Les routes sont plates, les distances courtes. Il y a de moins en moins de contrôles militaires (on a du en avoir plus d’une 20e depuis Mexico, certains nous demandant juste ou on va, d’autres faisant le tour du véhicule, d’autres voulant voir nos papiers et un nous a même demandé notre courriel pour devenir amis et s’échanger des photos ! ! ! ! !). Le paysage change énormément, nous voyons de nombreuses maisons constituées de torchis et d’un toit en palmes. La plupart des femmes portent la robe traditionnelles, sorte de robe tunique blanche très amplement brodée à l’encolure et au bas de la robe (on comprend pourquoi je n’écris pas dans le Vogue, vu mes descriptions….). On nous avait dit de nous méfier, mais là encore fausse alerte. La plupart des gens que l’on rencontre sont serviables et accueillants. Nous nous arrêtons déjeuner sur la place d’un village à l’heure du midi. C’est l’heure de la pause pour les écoliers et tous viennent nous voir et nous poser des questions. Nathan part dans le camping-car et revient avec ses accessoires de magie : il donne ainsi son plus grand spectacle à l’étranger devant un public de plus de 30 personnes.

Les sites archéo sont évidemment superbes. Chitchen Itza nous rappelle l’existence du tourisme de masse. Nous sommes choqués de voir que les francais se conduisent comme les américains, paient directement en euros et ne font pas l’effort d’un seul mot en espagnol, pas même gracias.

L ‘arrivée sur la mer des Caraibes est un soulagement pour nous tous. Enfin un arrêt prolongé…. Cependant la quète du paradis n’est pas évidente. Nous restons 2 jours à Paa Mul que notre guide, Mexican Camping, décrit comme un coin de paradis….pour retraités américains seulement. La plage est belle mais non baignable car bourrée de coraux qu’on ne devine pas sous les vagues, les prix prohibitifs et notre petit camping car entouré de ce qui a l’air de bungalows de vacances vu de l’extérieur mais qui sont en fait des murs de torchis et des toits de palmes construits autour d’énormes camping car….maisons mobiles immobiles. On ne lâche pas facilement alors on file sur Tulum. On expédie la visite du site pour ne pas se faire piétiner par une multitude de touristes en voyage organisé et en route pour les plages. On a un véritable coup de cœur pour les premières cabanas que l’on rencontre. Une plage de rêve, sable fin et cocotier, des cabanas disséminées dans la végétation, des hamacs et des lits-balancoires pour ne rien faire, un bar sur une terrasse en bois qui surplombe la mer… Le bonheur quoi ! ! Le bonheur tourne court quand vient le moment de se coucher : les cabanas sont imprégnées de l’air marin, les draps sont humides, l’atmosphère moite et irrespirable et les matelas défoncés. Florence et les enfants se replient dans le camping car. A peine les enfants endormis qu’un crétin décide de faire un feu à quelques mètres de là, la fumée se dirige vers le camping car, nous sommes enfumés comme des saumons. Le paradis, ça se mérite, nous partons quelques kilomètres plus loin dans un endroit moins magique, au bord de la plage, mais pas trop, dormir dans notre Karabane.

Plage, baignade et chateau de sable, des vraies vacances mais pas de quoi écrire des lignes et des lignes sur un blogue…

1 commentaire:

Unknown a dit…

Chers vous quatre,
D'abord, joyeux anniversaire en retard aux filles ! Ensuite, bravo pour ce blog qui, pour moi, est une véritable récréation au bureau : je peux rêver tranquille devant les photos, lire avec délectation votre jolie prose où pointe toujours un peu de mordant,qui montre que, même en voyage, vous ne perdez pas un poil de lucidité !
A propos, nos voisins de pallier sont partis s'installer à Montréal, c'est contagieux...