Notre première halte sur le golfe du Mexique est une catastrophe, une ville-raffinerie dont l’immense front de mer est une décharge (Coatzacoalcos pour ceux qui veulent être certains de pouvoir éviter). Le temps de dormir sur un parking d’hôtel et on reprend la route pour Villahermosa. Le seul camping de la ville est situé dans un parc aquatique. C’est dimanche et nous passons la journée à nous baigner avec les familles mexicaines, leurs pique-nique géants, leur bouteilles de soda multicolores de 3 litres et leur tee-shirt de baignade malgré la centaine de panneaux rappelant qu’il est interdit de se baigner autrement qu’en maillot de nylon ou lycra…. Une chance, contrairement à d’autres fiestas auxquelles nous avons assisté, les gens de Villa Hermosa connaissent l’usage des poubelles et ne laissent pas leurs déchets pêle-mêle sur les tables et par terre à la fin de la journée (l’un de nos nombreux coups de gueule sur l’absence de culture écologique des mexicains). Le lendemain, arrêt dans un garage (rapide) puis on visite le parque de la Venta et les sculptures géantes de têtes toltèques. Visite interrompue par la pluie, qui nous accompagnera de façon plus ou moins continue pendant une semaine…..
L’arrêt suivant ressembla au paradis, Palenque. D’abord, le camping correspond enfin à une vraie et belle infrastructure touristique : dans la jungle à 2 pas de l’entrée du site archéologique, une végétation tropicale magnifique, des bungalows en bois, un petit restaurant sous des palapas ! ! !
Ça tombe bien, c’est l’anniversaire de Florence, on débouche la bouteille de champagne qui nous a accompagné depuis plus de 18000 km (et oui ! ! ! !).
On adore également le site, ses pyramides et temples éparpillés dans la jungle ou l’on entend et voie des singes hurleurs ! ! ! Regonflés à bloc par ces deux jours, nous décidons de tenter notre chance dans ce que le guide décrit comme un coin de paradis au bord de la mer (Isla Aguada). Raté ! ! ! ! Nous arrivons sous des trombes d’eau dans une ville épouvantable. La moitié des rues (en terre battue) sont inondés, il n’y a rien que de tristes barraques de guingois, pas une place centrale, pas un zocalo, rien. Nous campons dans un parc écologique, refuge de tortues. Les pauvres ! ! La plage est dégueulasse, les sanitaires épouvantables (mais ca les tortues s’en moquent). Le paradis sera pour plus tard, on file à Campeche. Nous expédions le tour de la ville, la chaleur aidant et atterrissons dans le camping le plus tranquille que nous ayons rencontré : dans le jardin d’une dame de 88 ans. Son jardin est jolie, les enfants jouent avec ses chiens : un peu de répit ! ! !
1 commentaire:
Bravo pour la qualité de ce blog ! et bravo d'avoir été au bout de vos rêves . Très impressionnant!
Nous sommes de tout coeur avec vous, et percevons les coups de blues qui parfois vous habitent parfois.
Votre aventure,parfois difficile, est courageuse, riche d'enrichissement personnel.
Ici, vie de parisiens qui ont à peine le temps de se voir ! On court ! Ambroise, par bonheur à bien voulu faie ses premiers pas hier , samedi, devant nous MIracle !! Jean- ba est beau, actif tendance dissipé et très en demande
Mille grosses bises à vous tous et BRAVo
bon retour et bonne fin de voyage !!!!
Les crétins volands
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