L’arrêt a Mazatlan nous fait du bien. Un arrêt prolongé puisque notre première tentative de quitter la cote Pacifique et de se diriger vers les villes coloniales a été un échec. La route Mazatlan – Durango avec son dénivelé et ses virages tous les 10 mètres a eu raison de la santé fragile de notre Karabane. Retour à la case départ, donc et recherche d’un vrai garagiste. Nous perfectionnons notre espagnol dans la catégorie “ mécanique ” : bomba de gasolina, alternador, carburador, etc… Karabane tombe entre de bonnes mains et nous reprenons la route, mais plus au Sud.

Apres un bref arrêt sur une plage déserte et paradisiaque de jour mais sur-infestée de moustiques le soir, nous nous dirigeons vers Guadalajara.

Nous y fêtons la fête de l’Indépendance et commençons notre apprentissage de la gestion des bus mexicains. Guadalajara étant une ville immense (4 fois la population de Montréal, quand même), nous laissons notre camping-car au camping et nous promenons en ville avec plus ou moins de succès selon la destination. On met ainsi 2 heures à atteindre Tlaqueplaque, chouette quartier “ colonial de la ville ” bourré de magasins de déco superbes et ville de naissance des mariachis.
On profite de notre halte de trois jours pour faire également des activités “ enfants ” : le parque agua azul avec ses “ papillons en liberté ” sous une serre et un petit parc d’attractions. On est tous ravis de ces trois jours.

On poursuit avec les villes coloniales : Guanajuato, San Miguel de Allende et Queretaro, les 2 premières étant de loin nos préférées. Non seulement ces villes sont proches les une des autres, ce qui fait enfin baisser notre moyenne de route et plaît à tout le monde, mais on a l’impression d’être dans un décor de film.

D’abord, c’est propre, ce qui change d’un paquet d’endroits que nous avons traversé. Ensuite, c’est plutôt calme (le centre historique). Les rues montent et descendent, les maisons sont colorées, de petites places ombragées sont dispersées au hasard des rues.

On marche beaucoup, on visite des églises, des cloîtres d’anciens couvents, on s’arrête sur les différentes places, bref on se régale…..

A San Miguel de Allende, ville très en vogue auprès des retraités américains (ceux qui n’ont pas tout misé sur les fonds de pension foireux),

on assiste à la parade annuelle de la ville : le défilé est plutôt hétéroclite : petites filles portant la vierge sur un chariot à mains, masque géants en papier mâchés et troupes de danseurs aztèques.
On quitte à regret les villes coloniales pour continuer notre route vers Mexico. Benoit est devenu un pro de la conduite sur routes piégées (par les nids de poule, les topes et les camionneurs fous ! ! ! !).

Un petit arrêt à Tula, ancienne capitale toltèque pour voir les Atlantes, géantes statues cylindriques et nous voilà aux portes d’El Districto Federal. Portes que nous passerons en bus, laissant Karabane en lieu sur, loin de la mégalopole de 20 millions d’âmes….
2 commentaires:
c'est beau, je viendrais passer une semaine avec vous... je vais voir avec sophie si je peux avoir des jours de vacances ;-)
gros bisous
anne-laure
On croirait entrendre Luis Mariano.. ou Jean-philippe caffiero ;-)
Vos photos sont de plus en plus belles !!
Il va bientôt commencer à chercher une maison d'édition (je peux vous brancher sur Michelin édition des voyages)
Un gros bisous de nous 4 à Oriane pour son anniversaire !!!
Bonne route et bonnes visites..
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