Fin de l’Ontario – Manitoba (6 Juillet)

Le lendemain notre nouvelle connaissance Albert nous a fait des pancakes maison excellents et offert quelques tranches surgelés de caribou qu’il a récupéré sur un animal fraîchement abattu. Il y a une longue liste d’attente (500 personnes) pour ceux qui veulent profiter des bêtes mal en point. Le seul problème c’est que c’est parfois très loin et qu’il faut en plus payer un boucher après. La viande est délicieuse mais ce n’est pas forcément une bonne affaire.


On nous l’avait dit, mais c’est vrai qu’on n’en finit pas de sortir de l’Ontario. Plus de 1800 km de Transcanadienne, constituée à 90% de routes à 2 voies, traversant villes et villages, serpentant à travers le relief du bouclier canadien. La route entre Marathon et Thunder Bay qui longe le lac Supérieur sur plus de 250 km en est un bel exemple.
Comme beaucoup d’autres villes canadiennes, Thunder Bay, malgré un nom aux consonances mythiques pour nous est une ville industrielle assez moche, sans même un joli vieux quartier.
Heureusement, nous suivons le trois étoiles Michelin et allons visiter Fort William. Ancien lieu de la traite des fourrures (afin de fournir les riches européens en chapeaux de castors…), le fort abrite une 20e de bâtiments, tous très bien conservés ou très bien rénovés et chacune de ces bâtisses (maison du médecin, boulanger, ferme, tonnelier, etc….) est occupée par des personnes en costume de l’époque et qui recréent la vie du fort en 1815. Les enfants ont ainsi pu nourrir les cochons, voir comment on fabriquait des tonneaux ou échanger des fourrures contres d’autres articles.

Comme le Michelin, on recommande.


La route entre Thunder Bay et le Manitoba traverse une longue (très longue) série de lacs. Le paysage est magnifique mais on commence à avoir hâte de passer à autre chose. Qui dit lacs innombrables, dit aussi colonies de moustiques agressifs et on a vraiment hâte de déboucher dans les Prairies qu’on imagine donc comme un " friendly mosquito-free environment….. "
Le summum est atteint lors d’une nuit au camping d’Upsala où, garé sur un emplacement magnifique au bord du lac, nous avons passé la fin de l’après-midi et la soirée entière dans le camping car, la moindre sortie se transformant en raid aérien dont nous étions les victimes.
Depuis hier, ça y est, nous sommes dans les Prairies ! ! Des champs de colza (on croit, c’est tout jaune) à perte de vue et encore, nous sommes au tout début.


On a fait une halte bien remplie à Winnipeg. La ville est assez moderne et son centre ville ressemble au centre de Montréal. On a passé quelques heures à la Fourche, centre historique aménagée avec des parcs, des restos sympas, musées, etc. En bons français qui se respectent (mais on ne le dit jamais à personne) on a opté pour la visite historique de la Fourche avec une guide et ses accessoires pour nous 4. On y a surtout appris que Nathan est un éminent spécialiste de la culture autochtone, il parlait presque plus que la guide ! ! !
Le soir on a inauguré notre premier parking Walmart. Florence était assez réticente, mais finalement, c’est tranquille, sans moustique et de toute façon on leur donne pas un sous ce qui respecte ses principes ! ! ! ! !

Une photo du musee de l'aviation avec une vraie soucoupe volante (faites vos recherches...:) :

Le jour suivant : repos intellectuel (musée de l’aviation) et physique (camping avec piscine à Portage la Prairie où les enfants ont du passer plus de 4 heures dans l’eau). Benoit n’a pas apprécié l’odeur de l’engrais qui embaume l’air et préfère celle des sapins. Il a aussi parlé plus que de mesure de l’odeur de vase de l’eau soi-disant potable de Winnipeg, et ne recommande pas.